Les pompes à chaleur air/eau (PAC) utilisent le principe thermodynamique de prélèvement de la « chaleur » extérieure pour chauffer un fluide en circuit fermé à l’intérieur du logement. Ces appareils ont pour avantage d’avoir un rendement supérieur à 3, mais ont par définition des difficultés à assurer ce rendement quand les températures extérieures sont inférieures à 0°C. Il faut alors compter sur un appoint par une résistance électrique ou une chaudière en relève pour le chauffage et la production d’eau chaude.
Les températures extérieures moyennes étant très variables d’une région à l’autre, les performances sont donc à étudier de très près. Ci dessous 2 exemples d’installation d’une PAC en remplacement d’une chaudière gaz naturel dans le Pas de Calais et dans l’Aude :
La facture avec PAC tient compte d’un abonnement 12 kVA et d’un forfait HP/HC si la production d’eau chaude n’est pas assurée par la chaudière en place.
Conclusion :
- installer une PAC avec une chaudière en relève dans les régions à hiver rigoureux, sous peine de compenser la totalité des gains de consommation par la résistance électrique et exploser ainsi la rentabilité de l’opération.
- en revanche, dans les zones climatiques chaudes, on peut compter uniquement sur une PAC.
Coût et retour sur investissement :
Au-delà de ces chiffres, et compte tenu des prix des pompes à chaleur, il faut être néanmoins prudent car le retour sur l’investissement pour une PAC n’est atteint que dans 25 ans à Carcassonne et de 20 ans à Calais !